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STUDIO MONSTRE

     

 MONTREUR DE TEXTES

Le projet artistique

                                       MONTER DES TEXTES INÉDITS AU PLATEAU

La compagnie a été fondée à Poitiers en 2016 par Mathilde Souchaud (metteuse en scène) et Théophile Sclavis (comédien), tous les deux formés à l'ENSATT de Lyon.

Le Studio n'a pas l’ambition de décliner une esthétique qui rendrait son travail reconnaissable entre tous, mais bien de monter des textes inédits au plateau. Les projets ont pour point de départ part un texte qui n’a encore jamais été défriché ou très peu, et les artistes du Studio cherchent à la décrypter comme une langue étrangère. Le passage au plateau permet d’apprendre à parler cette langue nouvelle et le but est de réussir à la parler avec les spectateurs.  Le Studio a un faible pour l’humour noir qui provoque un rire de déstabilisation et non de connivence. Ce que cherche avant tout le Studio, c'est le conflit, au sens noble du terme, car la conflictualité amène dans un même mouvement la réflexion et l’émotion.

Le travail de la compagnie a débuté avec les créations françaises de « Mon bras » (solo pour un acteur- manipulateur) et « Salut Terrestre » (création participative), deux textes de l’auteur anglais Tim Crouch, « Love and money » de Denis Kelly et « Alice ou le voyage intérieur » (théâtre d’objets et vidéo), adaptation théâtrale  d’« Alice aux pays des merveilles » de Lewis Carroll. Suite à ce cycle sur les écritures anglaises, le Studio s'intéresse aux dramaturgies françaises avec « Les toilettes de l'entreprise » de Tristan Choisel et une commande à Martinage, jeune autrice française, pour « Rémi Béton ».

La compagnie organise également les évènements « Passe-moi le texte », lectures et rencontres publiques avec des auteurs dramatiques contemporains.

                                   UN THÉÂTRE D'INVITATION

Les lieux de représentation de nos spectacles nous sont dictés par la dramaturgie. Certaines de nos créations impliquent fortement le plateau comme « Alice » ou « Rémi Béton », et d’autres sont tournées vers d’autres espaces : en extérieur avec « Les toilettes de l’entreprise » ; dans des musées avec « England »... D’un point de vue plus métaphorique, le lieu commun à toutes nos représentations, c'est ce qu'il se passe dans la tête des spectateurs. C'est là que la représentation a véritablement lieu. On reprend à notre compte le terme de l'auteur et acteur anglais Tim Crouch « théâtre d’invitation ». Le public fait un pas vers le plateau et les acteurs un pas vers le public. À ce moment-là, il y a une rencontre dans le corridor, l’espace entre scène et salle. C’est là que le théâtre existe pour nous.

POURQUOI

"STUDIO MONSTRE" ?

" On avait envie que le nom fasse référence à un lieu de fabrication (« studio »), même imaginaire, parce qu’en soi la compagnie n’a pas de lieu physique dédié. Pour « monstre », on aime l’idée de la chimère, et d’ailleurs tout ce qui est hybride nous inspire beaucoup. Il y a aussi l’idée que « faire le monstre », au théâtre, est une expression qui désigne la première fois qu’on file un spectacle en entier. Il y a une forme de fragilité dans le premier monstre qui est souvent très belle et difficile à retrouver par la suite. Ce qu’on recherche, c’est d’être dans la fragilité du monstre une fois que le public est là. En plus, l’étymologie de montrer est « monstrare » et on met en avant des textes contemporains, pas ou peu connus. Le « sous-titre » de notre compagnie est « montreur de textes ». "

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